jeudi 31 juillet 2014



 









 




















 Au sein de l'ancienne forteresse russe trône le musée Rothko, 
et avec un peu de ruse prolongez l'expo en escaladant les barricades vétustes et les fenêtres à barreaux.
Vous découvrirez alors au rythme du verre et de la brique craquant sous votre pas de velours afin d'éviter que cet autre plafond ne cède à son tour, des tableaux variés qui n'attendent que votre œil pour être encadrés.    



Retour difficile à Daugavpils.
 
 
  
 

 

  Intervention auprès des jeunes de la commune d'Izvalta.
Merci à Liene et Madame Leikuma pour leur implication.









Izvalta, seconde destination de campagne, et la farniente me gagne.



Cuisson d'un plat traditionnel.

Les ingrédients :

- 500 g de pois
- 250 g de jambon fumé découpé en dés
- 5 oignons émincés
- Huile
- Crème fraîche




Maison familiale de Kristine.

 






Pour échapper à la ville les jeunes citadins ont pour coutume de retrouver en campagne le domicile parental. Après quelques kilomètres sur les chemins fumant de poussière se dressent ici et là des maisons aux apparences modestes, plantées dans un décor à la quiétude manifeste.
Jardins et bétails sont près d'elles légion afin d'entretenir sa complète pension.
Les repas sont de saison, et le cochon d'un long couteau en plein cœur est tué sur le perron.
Pour un peu plus de douceur le miel est aussi récolté, parfois non sans douleur.
Et les maîtres de maison pendant que jeunesse vaque à ses occupations s'empressent de préparer pitance en de traditionnelles préparations.






D'une seule portée, le chant aux couleurs métissées s'est déposé dans l'oreille du monde.


 extrait sonore : 

L'aiguilleur du ciel sacré s'est absenté, laissant par son heureuse maladresse atterrir un escadron entier d'anges aux ailes blanches et marron. Et pour retrouver la piste aux étoiles, ils battent l'air de répétées louanges, afin que leur saint père avec eux les ramène au plus prospère des cieux.



L'habit ne fait pas le croyant.




Une brassée de Lettons et Lettones, le poing serré et levé calmement entonne slogans et chansons.
Aux couleurs de l'Ukraine ils revendiquent leur haine pour Poutine et ses collaborateurs indignes.
Aux couleurs de l'Ukraine ils enflamment des bougies, au souvenir de ceux qui partent soufflés par le râle puant du conflit.







En enjambant les hauts clochers qui kidnappent les regards des touristes médusés, prenez garde à ne pas laisser trainer vos lacets, les maisons bancales ne sauraient résister.







Sorties de leur carrosse motorisé, en de grands gestes bavards elles se pavanent gloussant sur le pavé.
Tandis qu'à quelques pas de là, poussant à bout de bras leur dernière once de fierté, les marchands des rues jamais ne renoncent à glisser un sourire dans la besace trouée de celui qui passe.

Pietr sur la vodka a la main légère, et bientôt sur ce même banc le sommeil lourd.






 

Dans le creux de la main quelques baies fraîchement cueillies. C'est dans la forêt que les oubliés glanent ces quelques fruits pour que ne crèvent les rêves d'un estomac rempli.
A coté d'autres se goinfrent de leur cargaison arrivée par plein camion. De leur provenance il est rarement question.
Rien ne se perd, rien ne se donne, et les hommes fatigués se transforment à l'heure du grand nettoyage, en machines dont les rouages sont goulûment huilés par de douteux breuvages.



Vieilles pies et pigeons, marché de Riga.



Sous le soleil de plomb, sur l'échafaud d'acier, les mains solidement armées dans le béton s'acharnent à ressusciter les murs meurtris et les moulures décapitées.